- Quel a été ton parcours à Genech et quel était ton projet à l’époque ?
Je suis arrivée à Genech en seconde avec l’idée vague de vouloir travailler dans les chevaux étant passionnée depuis ma tendre enfance. Je me suis ensuite orientée vers le bac STAV qui me permettait une spécialisation dans la production animale et le monde agricole sans toutefois me fermer des portes.
- Quel a été ton parcours professionnel et que fais-tu aujourd’hui ?
Après mon BAC, j’ai fait un virage à 180° en partant à la fac plus exactement en fac de Lettres. D’abord pour une licence de Lettres Modernes puis pour un Master en Littérature de Jeunesse. Je rêvais de travailler en maison d’édition ou en librairie… jusqu’à ce que je fasse des stages et découvre que la réalité du travail était très loin de l’image idyllique que j’en avais.
En parallèle de mes dernières années universitaires, je suis devenue famille d’accueil pour les chiens guides d’aveugles. Et c’est après quelques mois de Service Civique que je fus embauchée au Centre Paul Corteville, une association de chiens guides d’aveugles. J’y suis actuellement éducatrice depuis trois ans.
Mon métier consiste aujourd’hui à encadrer des familles d’accueil avec leurs chiots, puis éduquer des chiens guides, les remettre à des personnes déficientes visuelles et accompagner ce duo tout au long de la vie de travail du chien jusqu’à sa mise en retraite.
- Est-ce que tu as des souvenir particuliers de l’Institut ? Avec un enseignant, un éducateur, tes camarades ?
Je me souviens du superbe cadre de vie. Des super repas de la cantine. De la moitié de la classe qui tournait la tête au passage d’un tracteur pour commenter sa puissance, son modèle… peu importe le professeur qui tentait de nous faire cours. Je me souviens des profs, même si aujourd’hui leurs noms m’échappent : de géo, de chimie, de maths…
Merci pour ses belles années à l’Institut !