ACTION SOLIDAIRE
par Clémentine LANNOY, François BEAUREPAIRE, Guillaume CHOPIN et Oussama BENSEDDIQ
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Rester chez soi, garder ses distances, rentrer avant 18h… Pour beaucoup de monde, ces problématiques sont difficiles et très contraignantes. Pour d’autres c’est même impossible.
C’est le cas des habitants de la Friche Saint Sauveur de Lille, 23 hectares au centre de la ville, vestige d’une ancienne gare marchande SNCF. Pour la plupart des hommes, réfugiés de guerre, réfugiés économiques ou écologiques venant de Guinée.
Ils occupent des logements de fortune : tentes, cabanes fabriquées à partir d’objet de récupération (palette, tôle, bâche,…).
Ces personnes qui ont fui la misère se retrouvent alors dans des conditions de vie précaires en plein cœur de Lille.
C’est en ce sens que quatre étudiants, Clémentine LANNOY, François BEAUREPAIRE, Guillaume CHOPIN et Oussama BENSEDDIQ, apprentis en BTS aménagement paysager au CFA de Lesquin se sont intéressés au cas des réfugiés de la Friche Saint Sauveur.
LE PROJET
En collaboration avec les associations comme
- Utopia 56, qui s’occupe de l’intégration civique des réfugiés guinéens au sein de société,
- EXOD, qui lutte pour leurs droits et apporte un soutien technique dans la fabrication des logements temporaires,
- et Lhast Saint Sauveur, qui s’occupe de la gestion au quotidien du camp,
le petit groupe d’étudiants s’est lancé dans un projet d’aménagement et de viabilisation des accès du camp de réfugiés.
Au programme : lancement d’une campagne de financement participatif de soutien aux associations présentes et travaux de sécurisation des accès du camp.
Après plusieurs mois de campagne de communication sur les réseaux sociaux, c’est presque une centaine d’euros que l’équipe étudiante a réussi à collecter pour soutenir les projets d’EXOD à qui la somme a été reversée.
L’équipe a participé aux chantiers participatifs mis en place par l’association LHast Saint Sauveur, notamment la construction d’un kiosque, bâtiment prévu pour la vie sociale du camp.
Fabriqué sur place avec des matériaux issus de donations ou de récupération (chanvre, paille, argile, tasseaux,…) ce projet s’inscrit dans l’inclusion écologique et sociale de la vie du camp au sein de l’espace naturel que constitue la Friche.
En effet, la construction écoresponsable fait tout autant partie des valeurs partagées par LHast, Clémentine, François, Guillaume et Oussama. Agir pour la communauté, en accord avec les perspectives de durabilité sociale et environnementale sont autant d’idées directrices qui sont le moteur des projets humains en devenir.
Malheureusement, la viabilisation des accès du camp, projet entièrement porté par nos 4 étudiants a été mis en attente à cause des directives sanitaires…